Minipuce

 

Charles Ingalls : Caroline ? Caroline ? Je suis rentré.

Caroline Ingalls : Oh, Charles, tu... tu m'as manqué.

Charles Ingalls : Je ne suis parti que depuis une heure. Qu'est-ce qu'il y a ???

Caroline Ingalls : C'est Laura. Almanzo a trouvé du travail dans l'Est et ils partent. Laura enseignera là-bas. C'est terrible, elle va me manquer.

Charles Ingalls : A moi aussi et aux enfants, mais tu sais bien qu'un jour tous les enfants partent.

Caroline Ingalls : Justement, c'est arrivé plus tôt que je ne l'imaginais, Mary vient juste de partir et... maintenant Laura.

Charles Ingalls : Un jour, ce sera Carrie, puis Cassandra et puis bien plus tard Grace, sans parler des garçons.

Caroline Ingalls : Je n'ose pas y penser. Ce sont nos enfants, Charles, nos enfants, comment pouvons-nous les aimer alors qu'ils sont loin?

Charles Ingalls : Cette distance ne fera que durcir les liens qui nous unissent, je peux te le promettre. Et, ce n'est pas parce que Laura n'est plus là qu'elle t'oubliera.

Caroline Ingalls : Je le sais, mais elle va tant me manquer, notre petite Mary qui n'est plus là, Albert qui fait des études dans un pensionnat, il ne nous reste plus James et les petites près de nous, et Dieu sait pour combien de temps.

Charles Ingalls: Il faut vivre dans le présent sans penser au futur. Les enfants nous aiment...

Caroline Ingalls: Mais, reverrons-nous un jour notre fille et sa famille?

Charles Ingalls: Quand on aime, rien n'est impossible.